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le dauphiné VAUCLUSE

le dauphiné VAUCLUSE - Les Innocents de David Noir
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Les Innocents de David Noir - Affiche Filifox - Philippe Savoir - Photo Karine Lhémon
le dauphiné VAUCLUSE - Les Innocents de David Noir

par Thierry Alcaraz

le dauphiné VAUCLUSE - Les Innocents de David Noir

“Sur la trace des innocents !”

Le Dauphiné Vaucluse

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vendredi 18. j uillet-2003

Sur la trace des innocents!

Rencontre avec la compagnie “La vie est courte” pour une démarche hors du commun

Une recherche inconsciente vers ce qui nous poursuivra toujours, l’enfance.

Leur création de l’an dernier “Les justes a séduit nombre de directeurs de scènes nationales (Dieppe, Rouen) qui les ont invités en résidence pour leur nouvelle création “Les innocents”. Pièce qui résonne comme un affront aux moralisateurs d’une société qui nous enferme dans les interdits. Aujourd’hui en Avignon: il ne sont pas de ceux qui pensent ne pas jouer et trouvent leur liberté en restant autonomes: pas de demande de subvention ni de comédiens payés. Mais avant tout le plaisir de faire un travail qui leur correspond. « Chacun travaille dans d’autres compagnies pour gagner sa vie puis on se retrouve sur des projets qui nous tiennent à cœur » dit un comédien. Un choix qui leur permet de tenir un discours pertinent directement lié à ce qu’ils font sur scène: c’est-à-dire, aucune règle établie ; pas de limites aux possibilités des acteurs ; corps nus, corps vidéos: corps tyranniques, cela semble être une recherche inconsciente vers ce qui nous poursuivra toujours, l’enfance. Inspiré par l’univers d’Henry James, David Noir écrit des textes provocateurs, bruts et sauvages qui vont obligatoirement laisser des traces. Parce que chaque jour les difficultés évoluent, alors chaque jour le spectacle change. « Nous faisons d’une contrainte un avantage » ajoute David. On aurait tendance à se dire que le festival est loin d’être sans contrainte, alors quel avantage trouvent-ils dans ce marché du tout et du rien? « Nous ne sommes pas ici pour jouer le jeu des loueurs de salles, nous sommes surtout ici pour continuer notre histoire avec Maria Ducceschi, directrice du Pulsion théâtre, lieu de co-réalisation »annonce David Noir, l’auteur et metteur en scène de cette équipe réunie autour d’une seule idée, s’amuser. Cette pétillante équipe est jusqu’au 31 juillet à 22 heures, au Pulsion Théâtre.

Thierry ALCARAZ

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www.webtrotteurs-quartiers.org- Les Justes-Story de David Noir
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Les Justes-Story de David Noir - Affiche Filifox - Philippe Savoir - Photo Karine Lhémon
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par Lauriane Laigre, Frédéric De Loof (écrit), Laeticia Michel (son) et Frédéric de Santos (photos)

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“Dénoncer la perversité par l’obscénité”

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LES JUSTES-Story V.3

Voilà la brochette d’acteurs idéale pour assaisonner l’univers théâtral et griller les tabous. Comme chaque comédien, chaque élément du décor reflète un thème bien précis de notre univers actuel et culturel.
“Bonjour mon alien maquillé. Salut, c’est nous. Rassure-toi, ce n’est pas une défaillance de ton poste à crédit, mais il y a quand même un risque qu’ il t’implose à la face avant que tu aies fini d’en payer les échéances. Toi, tu nous connais pas, mais rassure-toi, nous, on sait bien qui tu es…”

C’est par ces quelques mots que commencent “Les Justes story v.3”
Dans cet univers impitoyable, le pire ennemi de l’homme n’est d’autre que lui-même. Cet univers est une arène où la dictature de la caméra est enfin prise par les cornes. Un lieu où la manipulation des médias est dévoilée, celle des programmes audiovisuels en particulier.

Un spectacle qui aborde subtilement la pédophilie et le nazisme. Ne dit-on pas guérir le mal par le mal. C’est ce que Les Puritains de la Compagnie “La Vie Est Courte” font en dénonçant la perversité par l’obscénité. Pourquoi l’acte sexuel serait-il considéré comme impropre et étranger à l’homme ?

David Noir, metteur en scène: “II faut arrêter avec le faux romantisme, l’idéalisme faussé”

Décalés, trashs, provocants, engagés, drôles, intelligents… “Les Justes story” sont bercées d’une ambiance de jeux vidéo, mangas, avec une “touche” d’érotisme ! (âmes sensibles s’abstenir !) Le spectateur est, dés son entrée, mêlé aux jeux des acteurs qui occupent une scène inspirée du mode de vie stéréotypé de l’adolescent. Les Puritains ne cherchent pas seulement à choquer. Leur but s’ouvre plutôt sur une réflexion plus profonde. Réflexion qui concerne, entre autre, la manipulation économique et sociale qui engendre la formation d’une fausse image de l’humain. L’écriture du spectacle est totalement contrôlée, mais elle permet une certaine liberté à l’improvisation.

“C’est un bricolage, mais c’est avant tout une pensée, poursuit David Noir, une réflexion inspirée de ma propre vie. Sommes-nous tellement différents les uns des autres ?”

C’est en effet un spectacle déconseillé aux personnes étouffées par leur over-bonnes manières et donc inconscientes de leur statut d’animal), ni à celles écrasées par leur pseudo-culture paternaliste et moraliste qui entraîne une castration de l’esprit humain !

Alors, amis amateurs de théâtre et amis censeurs, vous qui pensez maîtriser la compréhension de l’art théâtral, arrêtez de maintenir celui-ci dans une conventionalité érigée en vérité universelle.

Le théâtre n’est-il pas censé refléter le monde actuel pour mieux pouvoir ensuite le dénoncer ?

À bon entendeur, salut !

 

Texte écrit par David Noir, dans le rôle d’une infirmière déjantée.
Suzie-Sally interprétée par Sonia Codhant, est une jeune femme terroristre.
Elle est accompagnée de Jean Sélar ( Miguel-Ange Samiento), nouveau né, néonazis, fils de Jean-Père. JeanPère (Jean-François Rey), père de Jean, est présentateur télé pédophile.
On retrouve également Liz Terry (Jacques Meystre), “une gouine sous sa forme G-force”, Lara (Philippe Savoir) qui joue “les Mesdames météo”, avec à ses côtés Georges Clown (Tom Laleux) et Fabian (Stéphane Desvignes). Enfin, le synthé est pianoté par Goala (Jérôme Coulomb).

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Reportage réalisé par Lauriane Laigre, Frédéric De Loof (écrit), Laeticia Michel (son) et Frédéric de Santos (photos).
Les Justes story, au Pulsion théâtre jusqu’au 27 juillet à Avignon

Semaine des Spectacles

Semaine des spectacles - Les Justes-Story de David Noir
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Les Justes-Story de David Noir - Affiche Filifox - Philippe Savoir - Photo Karine Lhémon
Semaine des spectacles - Les Justes-Story de David Noir

par Jean-Louis Châles

Semaine des spectacles - Les Justes-Story de David Noir

“PETITES MUSIQUES AMÈRES”

Semaine des Spectacles

Provence Côte d’Azur

Du Mercredi 17 au Mardi 23 Juillet 2002
THÉÂTRE AVIGNON
PETITES MUSIQUES AMÈRES

(…) C’est précisément parce qu’ils refusent en bloc ce système, cette vie basée sur le profit et le sexe dénué d’amour, imposée par leurs aînés, que la Compagnie endiablée La Vie Est Courte joue à corps perdus Les Justes-Story. Un spectacle porno-trash à réserver strictement aux adultes, gorgé d’une poésie dense, celle de David Noir. Voyeurs s’abstenir. Malheureux dévorés de haine, entrez assister à cette cérémonie clownesque et d’une rare violence. L’ombre de Jean Genet et de Baudelaire plane sur un spectacle qui peut révulser ou enchanter. Vous voilà prévenus. (20H au Pulsion Théâtre).

Jean-Louis CHÂLES

La PROVENCE

La PROVENCE- Les Justes-Story de David Noir
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La PROVENCE- Les Justes-Story de David Noir

par Juliette Louis

La PROVENCE- Les Justes-Story de David Noir

“cet OVNI théâtral mérite l’attention des esprits libres”

La Provence

SAMEDI 13 JUILLET 2002

Pulsion

Les Justes Story 3

Juger ce spectacle profondément provocateur et volontairement hors normes avec les critères habituels serait une erreur. David Noir “met ici à bas toutes les conventions théâtrales, dit ce qu’il ne faut pas dire, montre ce qu’on ne doit pas, montrer et le fait d’une manière qui ne se fait pas”. En voyant les 9 comédiens grimés à l’excès entrer sur scène, on pense d’abord à Starmania, mais on voit très vite que l’œuvre est plus dans la lignée d’Orange mécanique de Kubrick ; ou Salo de Pasolini, par cette envie de tout montrer jusqu’aux actes les plus barbares et immoraux. On déconseillera ce spectacle aux âmes sensibles, mais cet OVNI théâtral, par son point de vue acerbe sur notre société, mérite l’attention des esprits libres.

Juliette Louis

l’Olivié web

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par Claire Vanhaelen

l'Olivié web- Les Justes-Story de David Noir

“La provocation de David Noir et de ses comédiens exceptionnels est loin d’être gratuite. Elle est nécessaire, voire indispensable.”

L’Olivié Web

http://www.lolivie.org

Les Justes Story

Pulsion Theâtre du 5 au 27 juillet 2002 à 20 heures

Censuré par Pierre Cardin qui l’a déprogrammé de son espace, interdit au moins de 18 ans, le spectacleLes Justes (version 3), de David Noir, enchaîne scènes gore, pomo-trash et vitupérations haineuses contre l’idéologie dominante, les médias – la télévision en particulier – la société du spectacle et de la boeuferie (beauferie ?) généralisée. Le résultat dépasse toutes espérances: David Noir et ses comédiens – ils sont dix en scène, quelle performance en notre triste époque de minimalisme et d’invidualisme – n’hésitent pas, pour provoquer dominants et dominés chers à Pierre Bourdieu, à sortir leur sexe sur scène, à montrer leur cul, à plonger leur tête dans un bidet débordant de sang visqueux pour le revomir ensuite. Les scènes se succèdent à un rythme endiablés: clin d’oeil à Pulp Fiction ou à Virginie Despentes, diapos de scènes X ou de manga-pomo, dérision du monde de Walt Disney, mais aussi des “plus belles chansons d’amour” françaises… ou américaines, de Belle à Ma Plus belle histoire d’amour, c’est vous, ralentis filmiques dignes du plus grotesque Titanic, parodie trash des émissions télévisuelles dites “cul-tes” ! David Noir n’hésite d’ailleurs pas à exprimer tout haut ses motivations: “A Avignon, je veux éradiquer ceux qui ne m’aiment pas, les officiels du “ln”comme les crados du “Off”. Les Justes, c’est contre le théâtre paternaliste des collaborateurs, celui des pères, qui donnent du commentaire, du confort et du consensus (…) Il faut en finir avec les conventions des petits couples ou des héros de guerre. Il faut tout reconstruire. L’amour est une affaire collective qui passe par le domptage des névroses et des violences. On est à l’époque du veau d’or, et tout est à refondre. Comment vivre dans cette société qui pense si peu, si mal, infestée de gens qui ne savent plus jouer, ni jouir, ni haïr ? Il faut éradiquer la télé, entre autres médias, qui dresse l’individu contre la société. Je hais l’image de l’homme médiatisé: ce boeuf qui s’identifie à des boeufs! La manipulation qui consiste à rassurer tout le monde par des clichés d’ordre nazi : le bien, le mal et Le Pen me révulsent. Le monstre est en nous et la haine fait plus de bien à l’amour que la complaisance.” La provocation de David Noir et de ses comédiens exceptionnels est loin d’être gratuite. Elle est nécessaire, voire indispensable. Aussi, il ne faut pas hésiter à franchir le seuil du Théâtre Pulsion, ce lieu désormais dédié au théâtre engagé – et plus si affinités! – Le déchaînement jubilatoire scato-sado-maso-underground des Justes Story est pour chacun, à condition d’être averti et d’avoir un “open mind”, de respirer une grands bouffée d’air frais et vivifiant dans le grand marécage fangeux que devient, lentement mais hélas! trop sûrement, le Festival d’Avignon.

Claire Vanhaelen

L’olivié 11 ,rue de l’Oriflamme – 84000 AVIGNON
Tel:0490829182-Fax:0490149514
E-MAIL: lolivie84@yahoo.fr
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