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Pariscope

Pariscope - Les Puritains de David Noir

pariscope

Paris Ile-de-France
du mercredi 21 au mardi 27 juin 2000

Les puritains

Reprise de la comédie de David Noir, «les puritains». Un spectacle provocant, violent, pornographique. «Les puritains» met en scène les pulsions, refoulements et frustrations de chacun d’entre nous. David Noir et la compagnie «la vie est courte » astiquent les cerveaux embourbés dans leurs préjugés.

Lavoir Moderne Parisien. 01.42.52.09.14.

www.megacomik.com

megacomik - Les Puritains de David Noir

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Les Puritains

De David Noir. Mise en scène de l’auteur.

Avec Jean-Hugues Laleu, Sonia Codhant, Stéphane Desvignes, David Noir, JeanFrançois Rey, Miguel-Ange Sarmiento, Philippe Savoir, Pierre Viguié, Jacques Meystre.

Musique / Piano : Jérôme Coulomb

Ils sont neuf en start-up à vous hérisser le poil de vos tabous sexuels à travers des morceaux de variétés mièvres ou à la sauce disco.
Est-ce une conférence ?
Puisqu’ils sont alignés à une longue table face à vous, assis. Buffet de la grande bouffe sexuelle tout s’agite dans un corps à corps délirant, brutal.
Inceste, plaisir de la chair débridée, voilà une panoplie de clips à vous couper le souffle. Les interdits sont à fleur de peau. Nuance de mots à maux de notre société, Les Puritains pourront dérangés un public non averti. Il y a de la zigounette et de la chatoune qui se frottent aux verbales. Autant dire dans les anales du théâtre, Les puritains poussent le bouchon assez loin. Mais l’amour n’est-il pas une scénique comédie qui se joue de tout ?
A voir, pas pour son côté voyeur mais pour ses pulsions théâtrales.

Libération

Libération - Les Puritains de David Noir

Libération

La radio

Fibres épicées

Radio Nova (101.5) « Jamais sans mes fibres » de 6h à 9h, du lundi au vendredi.

Besoin d’un petit nettoyage d’oreilles ? Zappez sur la bande FM et goûtez la formule petit déjeuner de Nova, franchement vitaminée. Mais sachez que ce matin-là, vous serez totalement ignorants des infos du jour. Vous risquez même d’inviter vos amis pour aller voir une pièce de théâtre complètement trash (les Puritains) que toute la presse plan-plan a détesté, mais que la chroniqueuse Marianne Groves a adoré.

Les Inrockuptibles

Les Inrockuptibles - Les Puritains de David Noir
Toute la presse
Les Puritains de David Noir - Affiche Filifox - Philippe Savoir - Photo Karine Lhémon
Les Inrockuptibles - Les Puritains de David Noir

par Fabienne Arvers

Les Inrockuptibles - Les Puritains de David Noir

“Un spectacle sulfureux où la mise à nu est intégrale”

Les Inrockuptibles

ARTS SCENES

 

David Noir et ses comédiens jettent vigoureusement et sans coquetterie leurs fantasmes sur scène. Un spectacle sulfureux où la mise à nu est intégrale.

 

 

hard corps

 

 

LES PURITAINS

Scènes    

Chaud devant ! Et cessons de pinailler sur les mots. La scène comme théâtre du désir ? Le théâtre comme représentation formelle de ses pulsions ? Voyons un peu, fouillons dans les coulisses, balayons les indications scéniques et surfons sur la fable, simple support au grouillement de vie qui l’agite. La mise à nu est intégrale, forcément, dès qu’on se prend au jeu. Voilà le pari un peu insensé lancé par David Noir lorsqu’il écrit Les Puritains et se propose de le monter avec neuf comédiens (huit garçons et une fille), il y a deux ans. Stanislas Nordey dans le cadre des Lectures du monde en 1998 au TGP de Saint-Denis, Joël Dragutin à Cergy-Pontoise et Le Lavoir moderne parisien au printemps dernier et cet été: peu ont pris le risque de relayer ce spectacle explosif où les gestes d’amour sont joués sans vergogne, à mi-chemin du grotesque et de la plus grande insolence, doublant en permanence le drame petit-bourgeois des Puritains. Interface du jeu par où s’agrandit l’espace mental disséqué en public. Entre inceste rance et violence poisseuse.

 

Une longue table de conseil d’administration, quelques bouteilles de vin débouchées, et l’histoire cahotée, de saynètes caricaturales en récits désabusés, sur une bande-son hétéroclite qui fait office de décor. Cela rappelle le procédé de Martin Scorsese lorsqu’il monte la bande-son de ses films: plonger le négatif, la face noire du spectacle, dans un bain sonore révélateur, en prise directe sur l’émotionnel des acteurs comme du public. Quelque chose de l’ordre de l’intrusion, revendique David Noir, qui s’inscrit dans le théâtre résolument en négatif: Contre la suprématie du metteur en scène, conte la deuxième peau ou le masque du comédien qui s’absente pour laisser place au personnage, contre l’esthétisme qui détourne du sujet ou le récupère – ce qui revient au même -, contre les a priori culturels au détriment des défis de l’art, contre l’hypocrisie d’un théâtre devenu l’endroit le plus pudibond qui soit. “Les Puritains,c’est ce qui me constitue, malgré moi, c’est le transport d’une éducation issue du XIXème siècle dont on porte encore tous les germes et qui est redoutable. C’est nous, quand on n’a pas de conscience. C’est abuser l’autre, même petitement, psychologiquement, parce qu’on a été soi-même abusé. Cet abus, je le traque partout, parce que j’ai la haine de ça, une haine profonde et ludique, qui me sert de moteur. J’ai la rage qu’on ne me foute pas la paix dans mon individualisme et en même temps, j’ai l’arrogance de ne pas vouloir foutre la paix aux autres. Les Puritains,c’est se débattre avec ce qu’on est.” Vigoureusement et sans coquetterie, David Noir et sa bande jettent les fantasmes sur la table – une formation en biologie et paléontologie qui aurait laissé des traces ? Ebats homos ou hétéros, sodomies, fellations, masturbations, pénétrations, touche-pipi audacieux, tout peut se jouer, se montrer. La mise en scène du désir est assumée de manière enfantine, certes, mais inscrite fortement dans la trame d’un récit qui pèse de tout son poids dans l’intention et la forme du geste. C’est autre chose que la trituration des organes du corps opérée, par exemple, par le chorégraphe et danseur Jérôme Bel, activité délestée de toute intensité dramatique. « La danse aussi parle d’intimité, mais elle est tout de suite chorégraphiée et ça l’emmène ailleurs, ça éloigne du sujet. La mise à nu, lors des répétitions, est venue progressivement parce que, très vite, on a eu le désir que ça aille plus loin que le texte, que ça parle de ce dont ça parle vraiment. Ce que j’écris, je ne sais pas d’où ça vient, c’est un peu fossile, lyophilisé. Comme acteur, je dois le réhydrater. C’est très instinctif, émotionnel et visuel. Je fais du théâtre une opération commando un peu terroriste. Pour construire de la pensée, du sens, et surtout pas une forme esthétique – l’esthétique gay m’ennuie – ou un discours politique. »
Forcément sulfureux…

Fabienne Arvers

Idol

Idol - Les Puritains de David Noir
Toute la presse
Les Puritains de David Noir - Affiche Filifox - Philippe Savoir - Photo Karine Lhémon
Idol - Les Puritains de David Noir

par Hervé Pons

Idol - Les Puritains de David Noir

“De la curiosité enfantine à la pornographie”

IDOL

Février-Mars 2000

« Les puritains » est un spectacle écrit et mis en scène par un jeune homme, David Noir, qui a étudié la biologie, l’architecture et le cinéma… Est-il alors étonnant que l’«Exhibition» du corps soit au centre de son travail ? Le discours cependant n’est pas vain. Il n’est pas question de montrer pour montrer, Il y a une volonté de faire saisir au spectateur les différentes nuances du nu. De la curiosité enfantine à la pornographie, il s’agit de réhabiliter l’excitation des spectateurs, bannie des scènes standards, renvoyée au classement X ou à certains cabarets de Pigalle. Huit hommes et une femme incarnent l’histoire de nos pulsions et de nos désirs… « Ma main crispée travaille, et joue comme « un harder » de vidéos pornos sur mon écran couleur, Revient devant mes yeux le temps de mes vacances, Frappent les ballons aux cieux des plages de mon enfance, Pousse le transistor pour qu’il joue sa romance, Et me fasse voir Sylvie tombée en panne d’essence. Puis la mémoire chavire, je perds le souvenir des animaux du zoo, des ballades en auto, Arrive ma pudeur, arrive ma puberté, Arrive aussi la peur, et le feu des regrets…”

Hervé Pons

Du 24 au 26 février au Théâtre 95 de Cergy Pontoise, 01 30 38 11 99.
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