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La PROVENCE

La PROVENCE- Les Justes-Story de David Noir
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Les Justes-Story de David Noir - Affiche Filifox - Philippe Savoir - Photo Karine Lhémon
La PROVENCE- Les Justes-Story de David Noir

par Juliette Louis

La PROVENCE- Les Justes-Story de David Noir

“cet OVNI théâtral mérite l’attention des esprits libres”

La Provence

SAMEDI 13 JUILLET 2002

Pulsion

Les Justes Story 3

Juger ce spectacle profondément provocateur et volontairement hors normes avec les critères habituels serait une erreur. David Noir “met ici à bas toutes les conventions théâtrales, dit ce qu’il ne faut pas dire, montre ce qu’on ne doit pas, montrer et le fait d’une manière qui ne se fait pas”. En voyant les 9 comédiens grimés à l’excès entrer sur scène, on pense d’abord à Starmania, mais on voit très vite que l’œuvre est plus dans la lignée d’Orange mécanique de Kubrick ; ou Salo de Pasolini, par cette envie de tout montrer jusqu’aux actes les plus barbares et immoraux. On déconseillera ce spectacle aux âmes sensibles, mais cet OVNI théâtral, par son point de vue acerbe sur notre société, mérite l’attention des esprits libres.

Juliette Louis

le Parisien

le Parisien - Les Justes-Story de David Noir

LE PARISIEN

Extrait (Cliquez sur la vignette de l'article pour voir l'original)

Dimanche 10 juin 2001

OFF STORY

SPECTACLE

Ça n’a aucun rapport, mais tant pis ! La troupe des Puritains a baptisé son spectacle joué actuellement au Petit Espace Cardin – « les Justes Story », histoire de coller à l’actualité. (…) D’ailleurs, même s’il ne s’agit pas d’une parodie du Loft, la pièce fustige les dérives du petit écran. Cela donne un spectacle où les comédiens affichent leur nudité avec complaisance, où les diapos projetées sur les murs sont tantôt scatologiques, tantôt pornographiques, le tout, sous prétexte, et comme il est écrit sur l’affiche, que « ça peut pas être pire que ce que vous voyez déjà ».

l’Olivié web

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par Claire Vanhaelen

l'Olivié web- Les Justes-Story de David Noir

“La provocation de David Noir et de ses comédiens exceptionnels est loin d’être gratuite. Elle est nécessaire, voire indispensable.”

L’Olivié Web

http://www.lolivie.org

Les Justes Story

Pulsion Theâtre du 5 au 27 juillet 2002 à 20 heures

Censuré par Pierre Cardin qui l’a déprogrammé de son espace, interdit au moins de 18 ans, le spectacleLes Justes (version 3), de David Noir, enchaîne scènes gore, pomo-trash et vitupérations haineuses contre l’idéologie dominante, les médias – la télévision en particulier – la société du spectacle et de la boeuferie (beauferie ?) généralisée. Le résultat dépasse toutes espérances: David Noir et ses comédiens – ils sont dix en scène, quelle performance en notre triste époque de minimalisme et d’invidualisme – n’hésitent pas, pour provoquer dominants et dominés chers à Pierre Bourdieu, à sortir leur sexe sur scène, à montrer leur cul, à plonger leur tête dans un bidet débordant de sang visqueux pour le revomir ensuite. Les scènes se succèdent à un rythme endiablés: clin d’oeil à Pulp Fiction ou à Virginie Despentes, diapos de scènes X ou de manga-pomo, dérision du monde de Walt Disney, mais aussi des “plus belles chansons d’amour” françaises… ou américaines, de Belle à Ma Plus belle histoire d’amour, c’est vous, ralentis filmiques dignes du plus grotesque Titanic, parodie trash des émissions télévisuelles dites “cul-tes” ! David Noir n’hésite d’ailleurs pas à exprimer tout haut ses motivations: “A Avignon, je veux éradiquer ceux qui ne m’aiment pas, les officiels du “ln”comme les crados du “Off”. Les Justes, c’est contre le théâtre paternaliste des collaborateurs, celui des pères, qui donnent du commentaire, du confort et du consensus (…) Il faut en finir avec les conventions des petits couples ou des héros de guerre. Il faut tout reconstruire. L’amour est une affaire collective qui passe par le domptage des névroses et des violences. On est à l’époque du veau d’or, et tout est à refondre. Comment vivre dans cette société qui pense si peu, si mal, infestée de gens qui ne savent plus jouer, ni jouir, ni haïr ? Il faut éradiquer la télé, entre autres médias, qui dresse l’individu contre la société. Je hais l’image de l’homme médiatisé: ce boeuf qui s’identifie à des boeufs! La manipulation qui consiste à rassurer tout le monde par des clichés d’ordre nazi : le bien, le mal et Le Pen me révulsent. Le monstre est en nous et la haine fait plus de bien à l’amour que la complaisance.” La provocation de David Noir et de ses comédiens exceptionnels est loin d’être gratuite. Elle est nécessaire, voire indispensable. Aussi, il ne faut pas hésiter à franchir le seuil du Théâtre Pulsion, ce lieu désormais dédié au théâtre engagé – et plus si affinités! – Le déchaînement jubilatoire scato-sado-maso-underground des Justes Story est pour chacun, à condition d’être averti et d’avoir un “open mind”, de respirer une grands bouffée d’air frais et vivifiant dans le grand marécage fangeux que devient, lentement mais hélas! trop sûrement, le Festival d’Avignon.

Claire Vanhaelen

L’olivié 11 ,rue de l’Oriflamme – 84000 AVIGNON
Tel:0490829182-Fax:0490149514
E-MAIL: lolivie84@yahoo.fr

PARIS-MATCH

Paris-Match - Les Justes-Story de David Noir
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par Alain Spira

Paris-Match - Les Justes-Story de David Noir

“Avignon trash: 

Un Off(ensif !)”

PARIS-MATCH

8 AOÛT 2002
N°2776

MATCHdePARISCULTUREQUICK

Avignon trash :

Un Off(ensif !)

Avec plus de 700 spectacles à son catalogue, le Festival off propose inévitablement du pire et du meilleur. Mais si un «trash d’or» devait récompenser une pièce, il irait sans hésitation aux Justes-Story Version.3 de David Noir, présenté comme «un happening quasi hard…, un diamant noir venu pour scintiller au milieu et de la merde ambiante, et du joli Festival d’Avignon ». Et croyez bien que ça n’est pas de la publicité mensongère ! Interdit aux moins de 18 ans, vous voyez sur fond de diaporama porno-lettriste : un festival de quéquettes servant tour à tour de saucisses pour hot dog, de cigare, un défilé de fesses accueillant le doigt d’un spectateur (évitez le premier rang !) un saucisson ou du Nutella, le tout saupoudré d’un texte taillé à la tronçonneuse pour mieux découper notre monde «pourri», Tout ça se mord un peu la queue (c’est une façon de parler, bien sûr) mais avec une énergie qui fait plaisir à voir … de loin ! …

Alain SPIRA

La Marseillaise

La Marseillaise - Les Justes-Story de David Noir
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par Jean-Louis Châles

La Marseillaise - Les Justes-Story de David Noir

“David Noir chante l’insupportable”

La Marseillaise

du VAUCLUSE

LUNDI 15 JUILLET 2002
N° 17387

FESTIVALS

AVIGNON/OFF

“LES GRANDES PERSONNES SONT BIEN ÉTRANGES…”

Deux spectacles qui n’ont apparemment rien à voir, l’un affiche une révolte écorchée vive, l’autre ressuscite un drôle de petit bonhomme qui ne trouve aucune réponse aux questions essentielles.

Deux spectacles qui attisent les feux de nos réflexions sur les fausses valeurs imposées par un capitalisme triomphant, aveugle aux sentiments, géniteur de besoins absurdes et anesthésiants.
Entre 1943 et l’an 2000, le cancer s’est propagé. Les espoirs utopiques d’un Saint Exupéry engagé dans la tourmente de la guerre (qui aura raison de lui) se heurtent et se dissolvent dans le pessimisme rouge sang du bien nommé David Noir.

Les Justes-Story

Sur le plateau, un foutoir invraisemblable où trône une cuvette de WC. Un écran, au fil du spectacle, affiche des photos pornographiques en accord avec le propos tenus par une troupe de clowns déjantés, mus par une haine extirpée du plus profond de leurs entrailles. David Noir chante l’insupportable: les jeux débiles d’une télévision qui a perdu la tête, les discours murés des politiciens, le sirop écœurant de certaines chansons de variétés dont il détourne âprement les paroles, l’envahissement incontrôlé de la pornographie où chacun tente de soigner ses frustrations. Il est beaucoup question de sexe dans ce ras-le-bol généralisé. Les Justes appellent les choses par leur nom, et, comble du pied-de-nez à la bienséance, montrent ce que l’indécence de notre société suggère et qu’on ne lit en général que dans le filigrane de nos blessures non avouables. La génération de l’après 68 en prend plein la gueule, comme l’image de ce père qui, dès sa naissance, viole son fils par son indécrottable conception de la virilité. David Noir ne pardonne pas les bravos qui ont salué, dans des temps plus anciens, les propos d’un Pétain acclamé par le peuple français. Il gratte les béances de notre mauvaise conscience : « assez de ces valeurs sûres, certainement pas gentilles ». Aujourd’hui pour endormir le peuple, on lui balance de honteux « Loft Story», nouvelle formule des jeux du cirque, où l’on réclame encore plus de sang, encore plus de sexe. Assister à une représentation des « Justes», c’est accepter un décrassement des oreilles et des yeux, mais surtout de notre cervelle engourdie. Et tant pis si le propos de David Noir s’englue dans les stéréotypes de la culture gay : travestis et hauts talons, Mylène Farmer et comportements maniérés (une autre forme d’emprisonnement). Sa poésie sèche, brutale, malodorante, pourrait percer des horizons plus clairs dans une société où il ferait bon vivre. Non pas dans un honteux confort tandis qu’on extermine ailleurs, mais dans la sincérité de ses rapports avec l’autre. Beau combat.
(…)

J.L. Châles
« Les Justes-Story », tous les jours à 20h au PulsionThéâtre (strictement interdit au moins de 18 ans).
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